J'avais prévu le goûter pour avant : faut bien se donner des forces ! Des cookies qui sentent fort la cannelle, pas de doute, ce sont bien des biscuits de Noël. Parce que ce jour là, avec un peu de retard par rapport aux autres années, suite à un long questionnement (sapin ou pas sapin ?), nous avons décoré notre arbre, fatigué d'avoir voyagé en métro de la banlieue vers Paris. Faut bien avouer que pour un sapin venu d'un pays froid, se retrouver en banlieue parisienne, sous un grand chapiteau chauffé, c'est bien, mais se retrouver à Paris, c'est mieux. Celui-là a eu de la chance, les autres resteront probablement en banlieue. J'en ai pris grand soin durant le trajet - pas question d'abimer la flèche -, et une dame l'a même aidé à descendre à la station de métro d'arrivée. Une fois à la maison, le chien, presque pas étonné (c'est quand même un chien qui sait lire l'heure, et quelques mots, dont "crème" et "chantilly", il savait donc qu'on-a-entamé-la-période-des-fêtes-et-qu'il-est-temps-de-décorer-le-sapin), a reniflé ce nouveau pote avant de sortir en trombe de l'immeuble pour la balade du midi (les arbres de dehors sont plus pratiques, on peut faire pipi dessus). J'ai d'abord installé, seule, les guirlandes, parce que "c'est celui qui les enroule en février qui les déroule en décembre", puis le kapellmeister est rentré. Nous avons pris des forces. Résultats : quelques dizaines de minutes plus tard, les boîtes de décorations étaient vides, et le sapin illuminé !