L'année dernière, j'avais fait l'impasse, faute de four en état de marche, cette année, je ne l'ai pas loupée (esthétiquement en tout cas) : la galette maison. Pas aussi bonne que celle qu'on achète en boulangerie, mais pas horrible non plus. En fait, je suis aussi peu douée pour la galette que pour les crêpes. Dans les deux cas, il y a ce petit truc qui fait dire que c'est mieux ailleurs. Pourtant, j'y mets tous les ingrédients et... tout mon cœur ! Rien n'y fait, c'est pas ce que veulent mes papilles. Alors, il faudra recommencer (pour le plaisir des photos, déjà, puis pour le plaisir de se re-plaindre, surtout).

Je le savais qu'on ne se serait pas contenté d'une seule galette pour tout janvier. On ne s'en contente jamais. Une c'est trop peu, et ça ne permet pas de comparer. Alors, avec Monsieur Chien, on est allé du côté du 8ème arrondissement pour tester un boulanger qu'on ne connaissait pas. On était content de nous promener dans Paris froid, de passer dans des rues nouvelles, et de rentrer, l'air de rien, dans une boulangerie pas-à-nous. Verdict : très bonne galette ! Et c'est moi qui ai eu la fève (un petit lutin super beau, le plus mignon que j'ai vu dans une galette).

Quand la frangipane y est généreuse. J'aime aussi quand elle brille et quand les volutes dessinées sur son ventre sont jolies, et bien creusées. Cette année, notre galette des Rois avait toutes ces qualités. Elle était très bonne et j'ai hâte d'en manger encore au moins une... ou plus. J'aimerais tenter la galette à la framboise de notre boulangerie de quartier. Et, si possible, tomber sur la fève, ce qui serait (tous les signes sont bons à prendre) la garantie de passer une bonne année. Mes résolutions pour 2017 s'appellent Debussy et Gustav. Je dois passer plus de temps avec mon petit babyDog et travailler mon violon encore plus. Beaucoup plus. Il faudrait, pour bien faire, que je choisisse une oeuvre et me fixer comme objectif de la jouer à la fin de 2017. Et ça commence mal : Gustav est en réparation chez son spécialiste !

En un mot : succulent ! On a bien mangé, on a ri, on était ensemble. J'ai, pour ma part, accédé au paradis terrestre par le biais de petits burgers extraordinaires en bouche. Rien que d'y repensé... Les huîtres, la crème de cêpes ou la purée de poireaux, je les ai laissés aux autres. Quant au dessert, une nouveauté qu'on se devait de tester avant la fin de 2016, je puis affirmer que, là encore, on a vécu la régalade !

L'heure approche de festoyer Noël en famille. Enfin ! Et pour cela, nous avons prévu les choses en grand. Notre soirée ressemblera à nulle autre, grâce surtout à un détail... de masse : une forêt de sapins ! Il y aura toujours notre sapin de l'Avent et du 25, mais il aura, à ses côtés, un grand frère et deux plus petits. Ces trois derniers regroupés bénéficient de guirlandes électriques qui les regroupent et les unissent. Et c'est beau ! La table est dressée, chacun a son nom inscrit sur une petite étiquette rose. Nous avons acheté des fleurs, plus discrètes mais occupant tout de même une place dominante. Nos belles assiettes sont de sortie, les verres aussi. Et on utilise ici et là quelques cadeaux et les rubans qui ont enveloppé les paquets ouverts dimanche dernier. Tous les plats ne sont pas encore là, mais nous avons une liste en tête des choses qu'il faut encore acheter avant la fête. Normalement, on devrait être heureux et vivre bien. *** H.E.U.R.E.U.S.E.  F.I.N.  D'. A.N.N.E.E. ***

Avec Monsieur Chien, nous avons fait un très grand tour : de la maison, nous sommes allés jusqu'à la rue de Courcelles, tout y était illuminé et des enceintes accrochées aux fenêtres diffusaient des chants de Noël (Jingle bells, jingle bells...). Puis, nous avons traversé le parc Monceau (en toute illégalité...) avant de rejoindre la rue de Levis, qui se vidait petit à petit de ses promeneurs (les marchands nettoyaient leurs étalages à la hâte, tant pis pour les retardataires). Nous n'avons rien acheté car, en l'absence de Monsieur B., on célèbre Noël plus tard, quand tout le monde est réuni. Le 25, parce que l'attente a assez duré, nous avons tout de même ouvert nos cadeaux. Nous avons été gâtés ! Disques, livres, vaisselle, jouets, cahier de coloriage, mets à déguster, etc. Il nous a fallu du temps pour tout déballer. Il nous en faudra encore pour profiter pleinement de nos présents. Un Noël sans fête, c'est bizarre, mais les cadeaux comblent largement le manque ! Et puis dans quelques jours, nous l'aurons, ce repas tant attendu.

Dès la fin du mois de novembre, l'odeur des fêtes monte au nez. On se promène dans les grands magasins, qui nous donnent des idées d'achats pour Noël, on photographie les vitrines qui mettent en scène des poupées rigolotes. On a envie de manger des sucreries en tout genre, de foncer dans les boulangeries réputées. Mais sagement (le plus souvent), on se retient et on se dit qu'on en profitera encore plus à Noël. Après tout, on n'achète pas de galette avant la venue des mages. Suffit d'être patient. Pourtant, cette année, Monsieur B. nous a offert un repas de fête en ce début de décembre. Un repas qui a fait suite à une journée fraîche et pluvieuse comme je les aime, alors que je rentrais de Vincennes (quasi la province pour qui vit dans un quartier clé de Paris). Là-bas, j'ai pris le tramway, j'ai arpenté mon premier marché de Noël de l'année et je suis repartie avec les bras chargés d'un gros cadeau pour le premier anniversaire d'Alan. Bref. Tout cela m'avait mis en appétit. J'avais hâte d'aller au restaurant. Tout s'est très bien passé. Nous avons bien mangé, car les plats étaient très bons. Et surtout, les assiettes, magnifiques, ont donné lieu à une séance de photographie. Ainsi quand on a bien digéré, il reste les souvenirs... et les images !

Les joies de l'automne commencent souvent avec la rentrée des classes. Mais cette année, à cause des fortes chaleurs de septembre, il a été bien difficile de trouver un rythme de vie agréable. Pas grave, car chez nous, on commence l'automne à la saint Bertrand. C'est le premier festoiement de "l'hiver" - de la saison "normale" en somme. Pour l'occasion, on a dégusté d'excellents fromages de chez Androuet (situé rue de la Terrasse dans le 17è), du bon vin (pour celui qui aime) de chez l'ami-du-quartier Thierry, et des pâtisseries à faire parler un muet ! En gros, on en a bien profité.

Un jour spécial très attendu, mais qui est finalement arrivé plus vite que l'on ne pensait. On peut parler d'un beau jour même s'il signifie beaucoup de choses auxquelles il vaut mieux ne pas penser. Nous avons rendu hommage au héros du jour, certainement plus ému qu'il ne l'a laissé paraître. Nous avons festoyé normalement, car nous ne savons pas faire autrement. On était entre nous, comme on aime. Il y avait des bonnes choses à boire et à manger, des biscuits gravés et un bon gros gâteau. Sans doute que d'autres auraient fait mieux, plus grand, plus bruyant, mais à l'image de celui qui est rentré par une petite porte à l'âge de 14 ans, la soirée fut discrète pour célébrer sa sortie par une simple porte sans fioriture désormais fermée à clé. Oui, mon papa est  l.i.b.r.e.

Aujourd'hui, c'est l'Ascension. Les Parisiens sont en congés prolongés et il fait chaud, alors forcément, au parc Monceau, la place à l'ombre et à l'abri des ballons d'enfants coûte cher. Je m'y suis promenée et m'y suis posée quelques instants. Après, j'avais à faire ! J'avais promis un bon goûter pour ce deuxième jour férié du mois de mai. Ce fameux moi qui passe trop vite, et nous emmène tout droit vers une saison que je déteste. Bref, après un tour de quartier, où j'ai trouvé tout ce dont j'avais besoin, je suis rentrée pour préparer une jolie table. Du rose autant que possible, des fleurs et des sucreries, et nous voilà atablés pour un après-midi très XIXème siècle, ambiance Comtesse de Ségur (avec la complicité de Ladurée et sa collection-événement Les malheurs de Sophie). Tout ce que j'aime.