Le premier jour J
Hier, salle Pleyel, j'ai vue, entendue, presque touchée, l'incarnation de la beauté. Beauté-toute-catégorie. Elle et moi on était à dix mètres à peine de distance. Elle n'a évidemment pas senti mon essence pur de Dior, mais - un point partout -, quand ses robes sont passées à deux centimètres de mon nez, je n'ai rien senti non plus. À cause de l'épaisseur des housses peut-être ? Puis, c'est elle qui s'est postée à deux centimètres de moi, une heure après la fin d'un concert parfait. Elle était un peu pressée, peut-être un peu fatiguée, mais toujours maquillée. Ses fleurs ont embarqué avant elle à bord d'un gros 4 X 4 noir, elle n'avait gardé que son marqueur pour signer des autographes, à nous les rien-du-tout de la planète. J'en ai eu deux, puis je l'ai mitraillée avec un appareil photo qui ne m'obéit pas, en espérant avoir le maximum de souvenirs. Est-ce qu'elle reviendra un jour ? Est-ce qu'elle me rechantera en live un de mes morceaux préférés ? Je l'espère dans mon coin. Y a rien à faire de plus...