Mes années 10

Une fois les peintures sèches et les étagères installées, il a fallu remettre disques et livres à leur place. Un travail de longue haleine ! Alors pour se donner du courage, et parce que c'est une coutume bien agréable ici que de se faire plaisir à table, nous avons dégusté quelques pâtisseries, venues tantôt de chez  

*  K a y s e r  *

tantôt de chez 

*  L a  F i l l e  d u   b o u l a n g e r  *

(notre chère voisine)

Un régal.

Bien sûr, beaucoup de nos enseignes ont fermé leurs portes pendant le mois d'août. Heureusement, dans notre quartier adoré, il y a une boutique  *  L e n ô t r e  *  pour palier la fermeture de la Pâtisserie des rêves, de la pâtisserie Ladurée (qui a hélas quitté le Printemps du boulevard Haussmann), et de la maison Collet. Nous y avons testé le mille-feuilles. Il ne reste plus, bien sûr, que les photos.

Grande

La trentaine d'heures bien entamée, et quelques paquets de Kinder plus tard, le sol du salon fut rendu beau et naturel. Puis il a fallu restaurer les moulures, peindre plafond et murs, et, enfin, poser le papier peint qui dormait dans mes rêves. Petit à petit, tout devenait superbe ! Comme je n'aime pas les romans photos, point ici de photos prises pendant les douze travaux d'Hercule, seulement les images de l'arrivée. Les photos prises très vite, avant que la magie ne s'envole. Le neuf pris sur le vif en somme. Avec une belle table en prime, pour notre premier vrai repas sans poussière et sans pinceau.

*T U I L E R I E S  A R E  A L W A Y S  A  G O O D  I D E A*

Été flamboyant, hiver tramblent ? Je l'espère. En attendant des températures qui me sont plus agréables, je me promène dans Paris. Dans des endroits que je connais, mais qui sont souvent un peu laissés pour compte durant mes sorties shopping. Les Tuileries sont toujours une bonne idée quand on veut se fondre dans la masse des touristes, et profiter, comme eux, de quelques vues extraordinaires sur les façades napoléoniennes, du bruit des chaises que l'on traîne jusqu'au bord des bassins, des files d'attente devant les glaciers, des odeurs de barbe à papa, et des hurlements de jeunes gens assez fous pour monter dans des manèges (trop) spectaculaires. C'est un peu ça, l'image des vacances à Paris. Il y avait aussi une expo photos autour de la Shoah à la mairie du XVIIème. Rien d'extraordinaire, en dehors de quelques beaux clichés en noir et blanc, et d'un dessin d'enfant. Puis, il a plu. Puis, le soleil est revenu plus fort, justifiant ainsi une coupe glacée chocolat blanc-meringue au Village, face aux allées du jardin du Palais Royal. Un endroit que j'ai aimé fréquenter pendant très longtemps. Un mot enfin sur les très fameux choux de chez Popelini : une grande première pour nous. Délicieux ! Moins beaux que ceux de chez Odette, mais un poil plus relevés au niveau du goût. Cela demande bien sûr confirmation. La gourmandise, c'est ça aussi les vacances !

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*L E  V I L L A G E*

*P O P E L I N I*

Aujourd'hui, mon petit chien adoré a eu 7 ans.

H.A.P.P.Y * B.I.R.T.H.D.A.Y

Retour de visite au presbytère du Père Georges. Nous y avons mangé des chouquettes, vu des tableaux par dizaines et des gravures anciennes dans tous les recoins. Et il y avait un petit jardin. Nous sommes revenus avec des cadeaux. Et l'envie d'y retourner. Et puis nous avons enfin choisi les futures couleurs de notre chez-nous. Elles s'appellent Flower et Byzantine. Le papier peint, lui, sera tropical ! Dans quelques jours, les premiers coups de pinceaux fendront le vieux blanc, et tout se réveillera.

Un petit tour chez Bonton avant que la famille ne décolle pour l'Afrique. Robe orange et marcel jaune, le chic à la française sera bientôt de mise à Cotonou. 

Sinon, pour moi, c'est rose Dior sur les ongles, l'huile B.O.N.P.O.I.N.T et un savon 100 % naturel de la nouvelle marque E.N.F.A.N.C.E (il qui sent tout bon). Côté lecture, on s'aclate en lisant un nouveau bestiaire, et côté déco, on ne lasse pas du Liberty Theodora, désormais disponible sur les célèbres valises de chez M.E.R.C.I.

Salades et jus de fruits home made, voici comment on tente de garder la ligne. On se fait plaisir grâce à l'arrivée d'une centrifugeuse à domicile. Et pour la bonne humeur, on sort la belle vaisselle. Et heureusement, la nourriture et la vaisselle, c'est photogénique !

Une répétition en plein dimanche après-midi m'a menée pas après pas au jardin des Tuileries, où un pot de glace devait me récompenser pour mon bon travail. J'ai pris straciatella / chocolat, mes deux parfums préférés chez Amorino. Puis je me suis assise devant le grand bassin. Il n'y avait aucun bateau, seulement des familles de canards. Puis, je suis rentrée par la place Vendôme et l'opéra, faisant halte chez Ladurée. Le vieux bus parisien, direction porte des Lilas, était garé devant le Palais Garnier. Je l'ai trouvé beau. Moi, je suis rentrée à pieds.

On a mangé des fraises avec de la chantilly, des fraises avec des petites crèmes à la vanille, une charlotte aux fraises, des petits crumbles de fraises... On a bien vécu, et on en redemande. Puis sont venues les cerises.

C'est un peu la bonne nouvelle qui accompagne l'arrivée de l'été. Moi, les cerises, je les aime comme ça. Je ne les cuisine pas. J'aime aussi les attraper sur les étales. et Dieu qu'elles sont bonnes à la Grande épicerie de Paris, où j'ai passé quelques heures à me régaler... les yeux.

Les fleurs du mois, c'est d'abord un petit col cousu par la Princesse au petit pois. C'est le rosier qui reprend vie tranquillement devant la fenêtre de la cuisine. C'est aussi un bouquet de chocolats prêts à être déguster. C'est enfin la recherche d'un papier peint unique, qu'il faut associer à la couleur idéale : un sacré défi.