En un mot : succulent ! On a bien mangé, on a ri, on était ensemble. J'ai, pour ma part, accédé au paradis terrestre par le biais de petits burgers extraordinaires en bouche. Rien que d'y repensé... Les huîtres, la crème de cêpes ou la purée de poireaux, je les ai laissés aux autres. Quant au dessert, une nouveauté qu'on se devait de tester avant la fin de 2016, je puis affirmer que, là encore, on a vécu la régalade !

L'heure approche de festoyer Noël en famille. Enfin ! Et pour cela, nous avons prévu les choses en grand. Notre soirée ressemblera à nulle autre, grâce surtout à un détail... de masse : une forêt de sapins ! Il y aura toujours notre sapin de l'Avent et du 25, mais il aura, à ses côtés, un grand frère et deux plus petits. Ces trois derniers regroupés bénéficient de guirlandes électriques qui les regroupent et les unissent. Et c'est beau ! La table est dressée, chacun a son nom inscrit sur une petite étiquette rose. Nous avons acheté des fleurs, plus discrètes mais occupant tout de même une place dominante. Nos belles assiettes sont de sortie, les verres aussi. Et on utilise ici et là quelques cadeaux et les rubans qui ont enveloppé les paquets ouverts dimanche dernier. Tous les plats ne sont pas encore là, mais nous avons une liste en tête des choses qu'il faut encore acheter avant la fête. Normalement, on devrait être heureux et vivre bien. *** H.E.U.R.E.U.S.E.  F.I.N.  D'. A.N.N.E.E. ***

Avec Monsieur Chien, nous avons fait un très grand tour : de la maison, nous sommes allés jusqu'à la rue de Courcelles, tout y était illuminé et des enceintes accrochées aux fenêtres diffusaient des chants de Noël (Jingle bells, jingle bells...). Puis, nous avons traversé le parc Monceau (en toute illégalité...) avant de rejoindre la rue de Levis, qui se vidait petit à petit de ses promeneurs (les marchands nettoyaient leurs étalages à la hâte, tant pis pour les retardataires). Nous n'avons rien acheté car, en l'absence de Monsieur B., on célèbre Noël plus tard, quand tout le monde est réuni. Le 25, parce que l'attente a assez duré, nous avons tout de même ouvert nos cadeaux. Nous avons été gâtés ! Disques, livres, vaisselle, jouets, cahier de coloriage, mets à déguster, etc. Il nous a fallu du temps pour tout déballer. Il nous en faudra encore pour profiter pleinement de nos présents. Un Noël sans fête, c'est bizarre, mais les cadeaux comblent largement le manque ! Et puis dans quelques jours, nous l'aurons, ce repas tant attendu.

Anya est repartie, nous laissant tous dans le chagrin. On espère qu'elle reviendra vite car, même s'il a fallu s'investir beaucoup, elle a rempli notre vie de plein de belles choses. Avec nous elle a grandi, joué, appris. Elle nous a fait rire avec son accent, ses grimaces et ses découvertes de notre culture. Elle a beaucoup dessiné, un peu moins joué, faute de savoir. Elle a aimé la musique "de princesse" et les Malheurs de Sophie. Toujours en compagnie de sa fidèle poupée Caroline, un peu mal en point et gribouillée du visage, mais tellement adorée ! Anya a aimé son séjour, mais aussi sa chambre. Elle n'a rien cassé et c'est à peine si elle a osé profiter de tout. Rien n'est perdu, elle reviendra...

Dès la fin du mois de novembre, l'odeur des fêtes monte au nez. On se promène dans les grands magasins, qui nous donnent des idées d'achats pour Noël, on photographie les vitrines qui mettent en scène des poupées rigolotes. On a envie de manger des sucreries en tout genre, de foncer dans les boulangeries réputées. Mais sagement (le plus souvent), on se retient et on se dit qu'on en profitera encore plus à Noël. Après tout, on n'achète pas de galette avant la venue des mages. Suffit d'être patient. Pourtant, cette année, Monsieur B. nous a offert un repas de fête en ce début de décembre. Un repas qui a fait suite à une journée fraîche et pluvieuse comme je les aime, alors que je rentrais de Vincennes (quasi la province pour qui vit dans un quartier clé de Paris). Là-bas, j'ai pris le tramway, j'ai arpenté mon premier marché de Noël de l'année et je suis repartie avec les bras chargés d'un gros cadeau pour le premier anniversaire d'Alan. Bref. Tout cela m'avait mis en appétit. J'avais hâte d'aller au restaurant. Tout s'est très bien passé. Nous avons bien mangé, car les plats étaient très bons. Et surtout, les assiettes, magnifiques, ont donné lieu à une séance de photographie. Ainsi quand on a bien digéré, il reste les souvenirs... et les images !

Anya n'est pas restée longtemps chez nous. Elle a séjourné en Bretagne, où elle a découvert la ferme, les animaux, le travail au jardin, les manèges et le quotidien d'une famille vivant sous nos latitudes. Avec elle, nous avons aussi déambulé dans Paris, afin qu'elle se familiarise avec la vie riche et mouvementée de la capitale. Un passage par la Tour Eiffel est apparu comme une évidence, tout comme un arrêt au Palais Garnier et ses environs (les vitrines des grands magasins !). Nous avons bien sûr vu la Seine et salué les gens qui la traversaient sur les bateaux mouches, ainsi que la nouvelle grande cathédrale de Paris : la Sainte Trinité (ou "la Saint Vladimir" ou "le Kremlin à Paris", comme elle est appelée dans les journaux). Nous avons fini notre périple par la visite d'un musée : le Musée d'Art Moderne. Nous appréhendions les comment ? et les pourquoi ? mais, au final, nous, les grands, avons eu plus d'interrogations qu'Anya, qui a évolué de galerie en galerie sans crainte, sans a priori et sans se poser mille questions. Elle a profité de tout ce qui s'offrait à sa vue, parfois elle a rigolé et, malheureusement, il a fallu lui expliquer que nous n'avions pas pris de quoi peindre sur place (elle s'est rattrapée ensuite !). Je lui ai confié l'appareil photo : elle voulait tout prendre ! Elle était fière et... comme un poisson dans l'eau.