Un jour spécial très attendu, mais qui est finalement arrivé plus vite que l'on ne pensait. On peut parler d'un beau jour même s'il signifie beaucoup de choses auxquelles il vaut mieux ne pas penser. Nous avons rendu hommage au héros du jour, certainement plus ému qu'il ne l'a laissé paraître. Nous avons festoyé normalement, car nous ne savons pas faire autrement. On était entre nous, comme on aime. Il y avait des bonnes choses à boire et à manger, des biscuits gravés et un bon gros gâteau. Sans doute que d'autres auraient fait mieux, plus grand, plus bruyant, mais à l'image de celui qui est rentré par une petite porte à l'âge de 14 ans, la soirée fut discrète pour célébrer sa sortie par une simple porte sans fioriture désormais fermée à clé. Oui, mon papa est  l.i.b.r.e.

Il y aura eu quelques soirées en extérieur, devant écran-verres-et-cahouètes, d'autres à domicile avec pizza, gâteaux et drapeau, puis celles que l'on passe le nez rivé sur le téléphone qui affiche le score en temps réel pour ne pas avoir à subir le match de l'équipe tant détestée. Le foot, c'est avant tout du sport, parfois une grande fête et, malheureusement souvent, un stress de suivre la progression de la France ; la colère de voir quatre années brisées par une équipe de loosers-mauvais joueurs-tricheurs ; et l'envie de tout laisser tomber pour passer à un autre sport "garantie sans Français dedans". L'Euro 2016 fut donc l'occasion de franchir une nouvelle étape dans la haine, la décision ferme et définitive de ne jamais plus manquer un doigt d'honneur lors de la levée de l'hideux drapeau, ou des insultes quand résonne le chant le plus laid de l'humanité. France, je te hais pour quasiment tout. Mais heureusement, à la fin, c'est  toi qui perd. 

PS.: c'était le post le plus haineux de ce blog.