Le chantier d'août fut consacré à la réfection de 

* l' e n t r é e *

Je m'y suis attaquée seule. Rien de difficile en apparence, rien de vraiment compliqué dans les faits, si ce n'est cette envie de perfection qui fait traîner les heures et chauffer les nerfs. Pas évident d'utiliser deux couleurs aussi opposées qu'un  * b l a n c *  vif et un  * b l e u *  au fort caractère. Bleu ou vert d'ailleurs, tout dépend de la lumière. Tantôt le blanc coulait sur le bleu, tantôt c'était au bleu de baver sur le blanc. J'ai fini mes tracés à main levée avec mon petit pinceau d'écolier. Le résultat final est plus que surprenant. Ce bleu caméléon, que je crois vintage le jour, et intensément nordique le soir, est un rêve devenu vrai. Il est fragile, c'est là son seul défaut. 

*B Y  N I G H T*

2 3  * a o û t *

Presque la fin de l'été, presque la fin des vacances, et les vitrines qui se dévoilent dans le quartier. On retrouve nos repères petit à petit, même s'il faut encore subir la chaleur. On arrose le jardin tous les soirs, un petit rafraississement nous attend au retour. On festoie quelque soit l'occasion, et encore plus quand c'est la fête de l'un de nous. La sainte  * R o s e *  fut donc célébrée dignement, dans notre nouveau séjour. Il reste encore du travail, mais l'ensemble du décor est monté.

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Une fois les peintures sèches et les étagères installées, il a fallu remettre disques et livres à leur place. Un travail de longue haleine ! Alors pour se donner du courage, et parce que c'est une coutume bien agréable ici que de se faire plaisir à table, nous avons dégusté quelques pâtisseries, venues tantôt de chez  

*  K a y s e r  *

tantôt de chez 

*  L a  F i l l e  d u   b o u l a n g e r  *

(notre chère voisine)

Un régal.

Bien sûr, beaucoup de nos enseignes ont fermé leurs portes pendant le mois d'août. Heureusement, dans notre quartier adoré, il y a une boutique  *  L e n ô t r e  *  pour palier la fermeture de la Pâtisserie des rêves, de la pâtisserie Ladurée (qui a hélas quitté le Printemps du boulevard Haussmann), et de la maison Collet. Nous y avons testé le mille-feuilles. Il ne reste plus, bien sûr, que les photos.

Grande

La trentaine d'heures bien entamée, et quelques paquets de Kinder plus tard, le sol du salon fut rendu beau et naturel. Puis il a fallu restaurer les moulures, peindre plafond et murs, et, enfin, poser le papier peint qui dormait dans mes rêves. Petit à petit, tout devenait superbe ! Comme je n'aime pas les romans photos, point ici de photos prises pendant les douze travaux d'Hercule, seulement les images de l'arrivée. Les photos prises très vite, avant que la magie ne s'envole. Le neuf pris sur le vif en somme. Avec une belle table en prime, pour notre premier vrai repas sans poussière et sans pinceau.